Île inhabitée de l'atoll de Raa dans l'archipel des Maldives, Vaadhoo tire sa petite notoriété de sa "mer d'étoiles". Tous les soirs, au crépuscule, les plages de l'île se parent de vagues bleues scintillantes dignes d'un Disney.

Cette merveille de la nature est due aux marées dites "rouges", phénomène d'accumulation de micro-organismes marins sur les rivages de l'île. Parmi ces micro-organismes, on trouve les phytoplanctons bioluminescents, aussi appelés lingulodinium polyedrum. Poussées par les courants marins vers le littoral de l'île, ces petites bêtes fluorescentes créent, lorsqu'elles sont en nombre, cet effet "voile étoilé". La scène est féérique à souhait et le cadre, déjà paradisiaque au grand jour, ravira, à coup sûr, les duos en lune de miel. Pensez à prendre vos tongs.

2. Salar d'Uyuni, là où le ciel rencontre la terre (Bolivie)

Un autre paradis, plus proche des cieux, celui-ci. Dans le très venteux sud de la Bolivie, à 3700 mètres d'altitude, s'étale Salar d'Uyuni, le plus grand désert de sel de la planète. 12 500 km² parsemés de quelques 25 000 tonnes de chlorure de sodium reposant sur un bloc de 11 millions de tonnes de lithium qui en font la plus grande réserve du globe.

Impressionnante durant la saison sèche – d'avril à décembre – l'étendue blanche se transforme en un gigantesque miroir au cours de la saison des pluies. Recouvert d'une fine couche d'eau, le désert de sel reflète alors parfaitement le ciel donnant l'impression que celui-ci et la terre se mêlent à l'horizon. Clichés époustouflants garantis !

1. Le cratère de Darvaza, ou la porte de l'enfer (Turkeménistan)

1971. Désert de Karakoum au Turkménistan. Une escouade de géologues soviétiques effectue une banale opération de forage d'exploitation gazière dans le sillage du lieu-dit de Darvaza. Par erreur, une cavité remplie de gaz naturel est percée faisant s'écrouler le sol et entraînant le décès de toute l'équipe. Pour réduire les risques de pollution atmosphérique, les scientifiques décident d'enflammer le cratère. L'incendie, qui ne devait durer que quelques semaines, ne s'éteindra jamais...

Aujourd'hui, la catastrophe écologique est devenue une attraction touristique. Le cratère, brûlant sur une soixantaine de mètres de diamètre et une vingtaine de profondeur, attire chaque année des milliers touristes curieux de venir admirer ladite "Porte de l'Enfer", sentir les bourrasques de vent chaud leur caresser la peau ou jouer aux intrépides autour des parois – non protégées – de ce gouffre enflammé. A leurs risques et périls...