Pour ou contre la chevalière ?

On la dit ringarde, vieillotte, has-been... Pourtant la chevalière jouit d'une grande dimension symbolique quand, justement, elle est portée à cet effet. Alors, pour ou contre la bague sigillaire ? On vous laisse décider...
Alors, pour ou contre la chevalière ?

Par Elyes Khouaja , 20 juin 2017

Qu'on se le dise, les hommes se parent aussi, par moment, de grigris tape-à-l'oeil. Au rayon des accessoires masculins plus ou moins prisés, on retrouve les colliers, les bracelets, les boucles d'oreille et, dans une moindre mesure, les bagues pour homme. Dans cette dernière catégorie, il est un bijou qui divise sur sa valeur stylistique... La chevalière.

Elle peut être une caution de raffinement comme un gage de ringardise. Mais plus qu'un atout mode, la chevalière est avant tout un héritage. Oui, la bague sigillaire – de son nom antique – c'est ce bijou dynastique gravé des héraldiques de vos ancêtres que votre père vous a remis à votre sortie du lycée, que votre grand-père a transmis à votre paternel et que votre arrière-grand-père, Duc de Montmorency, a offert un jour à votre papy.

Métalleux ou gros beauf ?

Métalleux ou gros beauf ?

La chevalière, héritage dynastique

C'est donc pour faire honneur à votre arbre généalogique - même si, personnellement, vous auriez préféré une montre - que vous acceptez ce bijou lourd de sens, lourd d'histoire, et lourd... tout court : 10 grammes de métal en moyenne à faire subir votre annulaire gauche, si vous êtes le patriarche de votre smala, ou votre auriculaire droit si vous êtes toujours célibataire.

D'ailleurs, c'est uniquement pour sa valeur symbolique que vous devez porter une chevalière. En dehors de son timbre évocateur, le bijou, en lui-même, est un accessoire imposant. En somme, sans les armoiries de votre ascendance, ou celles, à défaut, de votre fratrie ou votre clan, la chevalière reste en soi ce que l'on appelle un fashion faux-pas...

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